Titre dure, mais l’objectif est bien réel. C’est ce que vous propose le site Web 2.0 Suicide Machine : http://suicidemachine.org/. Grâce à un outil en en ligne, il vous propose de vous arracher, mieux de vous extirper des griffes du monde des réseaux sociaux. Attention, c’est drastique. Si vous souhaitez supprimer votre profil, vous n’avez qu’à rentrer vos logins et password (sic…) et le tour est joué.
La vidéo de démonstration est plutôt éloquante.
web 2.0 suicide machine – untwitter from moddr_ on Vimeo.
N’est-ce pas ?
Bon, on peut évidemment se poser pas mal de questions à propos du « concept » :
Bien ou pas bien ? Je ne sais pas. Personnellement, je laisse à chacun juger de la nécessité de genre d’outils d’exister. Il me semble que tous les site du type « réseau social » ont une option permettant de gérer ces données et donc de les supprimer. Il seraient même en effraction avec une multitude de législations si de tels fonctionnalités n’étaient pas implémentées.
Ce qu’il faut réellement y voir, c’est la symbolique, la rupture avec le Web 2.0 qui s’inscruste partout, qui inter-connecte tout et qui sait à tout moment ou vous êtes et ce que vous faites. Je peux, quelque peu comprendre l’initiative de ces gens. C’est un peu comme arrêter de fumer… Sauf que fumer, c’est vraiment très mal. Le Web 2.0, c’est une question de maîtrise. Il faut savoir gérer ses données.
Est-ce que je vais essayer ? Certainement pas ! Je trouve le terme « suicide » sincèrement inapproprié. Le suicide est quelque chose de grave et la symbolique de commettre en suicide en ligne est très lourde de sense et franchement de mauvais goűt. Peut-être qu’un autre terme aurait été plus approprié… Un terme moins personnel, plus matériel.
Est-ce que ça marche ? Je n’en sais absolument rien. Il faut croire que oui. Selon le site en question, des milliers de gens se seraient déjà fait disparaître du net.
Afin d’être tout à fait complète, il faut savoir que l’auteur de l’outil et Facebook ont entamé une bataille juridique. Le deuxième ayant coupé les accès à Facebook au premier, ce afin d’empêcher ces fameux suicides, du moins pour Facebook.
Toute dernière réflection : que font-ils de tous ces logins et mots de passe ? On peut de poser la question…
Si jamais quelqu’un tente l’expérience, n’hésitez pas à partager vos impressions.