Depuis plusieurs mois, je suis en mode « survie ». Je subviens péniblement à mes besoins primaires et j’essaye de m’en sortir. La tête tantôt sous l’eau, tantôt au dessus. Et puis je relativise. Car dans l’ensemble, je n’ai pas à me plaindre. J’ai un bon job, enfin je crois. De chouettes, voir très chouettes collègues. Une famille en forme même si y’a des hauts et des bas. Question santé physique, ça va. Mentalement, c’est moyen. Car je n’ai absolument plus le temps de m’arrêter, de me poser, de réfléchir. Aujourd’hui je vous dirais que c’est pas grave, car sur le papier, à nouveau, je n’ai pas du tout à me plaindre.
Faisons le recap de cette dernière année.
En Mars de l’année dernière, j’ai appris que je perdais mon boulot. Très vite, j’ai commencé à chercher du travail même si je n’avais aucune idée de concrète de la date de licenciement. En menant des recherches assidues et en persévérant, j’ai très rapidement retrouvé un boulot. On peut facilement dire que tous le monde n’a pas cette chance. Dans ma tête, rester sans emploi je n’étais pas concevable.
Licenciée fin Juillet j’étais déjà au boulot la dernière semaine de Août. Et la, je me suis embarquée dans un rollercoaster totalement déglingué. Moi qui n’aime pas les sensations trop fortes que je ne controle pas, j’étais mal embarquée. Un univers qui va plus vite que la vitesse de la lumière. Un entourage professionnel qui n’est pas toujours conforme à ce que l’on connait avec des valeurs différentes et une façon de travailler ensemble qui n’est pas la même. Je me suis pourtant embarquée dans cette aventure avec toute la passion et l’enthousiasme qui me caractérise. Et pourtant, la, je me retourne et je me pose des questions. Sur papier, tout va bien. Mais il y a cette petite voix sur l’épaule qui me dis « slow down ».
Et de fait, je me dois de ralentir. Mon corps commence à me rappeler à l’ordre. Je souffre de raideurs cervicales pénibles et sévères depuis plusieurs semaines. Pour le positif, j’ai retrouvé le chemin vers le coiffeur, il y a un mois de ça ! Par contre, je n’ai plus l’énergie pour m’atteler aux taches ménagères de base. Et ça c’est pas bien du tout.
Ne parlons même pas du blog qui ressemble à un jardin laissé en friche pendant trop longtemps. Et ça, ça me peine. Est venu la question de l’age fatidique auquel on n’a plus vraiment la légitimité de bloguer… surtout quand on parle de choses aussi futiles que les sujets abordés ici. Il est vrai que quand je vois les photos des rassemblements de blogueuses, je me dis que je n’y aurais pas ma place. J’ai 40 ans quoi… même si je ne les fais pas. C’est un constat fait par d’autres, pas par moi. Et pourtant, je suis toujours cette nana que j’étais il y a 20 ans, il y a 10 ans, mais avec de l’expérience et du recul en plus. Et pourtant… Suis-je arrivé au bout de ma vie de blogueuse ? A nouveau, la petite voix qui me dits « non, non, non, ton esprit critique et ton jugement n’ont pas d’age ». Sur le coup, elle a raison… A méditer.
Sur ce, je réalise que je dois retravailler ma façon de blog. Je vous parle de 2 sujets en même temps : « trop veille pour bloguer ? » et « ce boulot qui me grignote » mais voila, comme l’un et l’autre sont un peu liés, je me suis permise de… Vous savez que je blog dans le spontanéité et je n’ai pas envie de changer cela.
Je vais donc retenter de vous faire un petit post par semaine. Ce serait déjà pas mal. Une amie et lectrice que j’ai eu la joie de croiser cette semaine m’a rappelé que mes petits articles lui manquaient. Donc, pour elle, je m’y recolle 🙂 Thank you F.
Allez, sur ce, je vais aller réarranger un peu ce blog en friche et vous prépare quelques articles. De la beauté, de la gourmandise et de la technologie. Comme d’hab quoi 🙂
Bon dimanche et merci de me lire !
J’aurai bientôt 39 ans et je ne me considère pas du tout trop vieille pour bloguer ! Chaque âge a des choses à apporter (et je suis pas mal de blogueuses de plus de 30 ans… voire même qui ont la cinquantaine… Plus de maturité, plus de mots réfléchis aussi parfois…)… Enfin bref, voilà, je suis contente de lire que tu vas recommencer à publier 🙂 bisous
Je vais avoir 35 ans et je me pose pas la question. Je blogue et je suis des blogueuses famille et beauté qui ont le même âge que moi.
Tant que bloguer te procure du plaisir tu as le bon âge!
Bises
Bon alors moi je ne bloggue pas, mais je te dirais que l’âge des blogueuses chez qui je lis m’importe peu !!!!!!!!!!!! Du moment que ce que je lis me convient, que la fille (ou le mec) ait 15 ans ou 60ans, rien à faire !
Je pense surtout que ton boulot te prend énormément de temps et qu’au final tu dois « choisir » entre les moments en famille et le blog parfois et que pour le coup c’est vrai que le choix se fait de lui-même… Essaie de ralentir un peu le rythme si tu peux, et moi je serai ravie de te relire 😉 et de voir ta nouvelle tête (cf. le coiffeur ;))
Il n’y a pas d’âge pour bloguer, ce sont l’envie et la passion qui comptent 🙂 Bisous
Trop longtemps qu’on attend tes nouveaux posts! Quarantenaire aussi, j’adore ton blog! 🙂