C’est décidé, je reprends mon sourire en main. Mon histoire dentaire est triste, larmoyante, vraiment décourageante. Je vais toutefois vous épargner ce long récit qui n’est d’aucune valeur ajoutée étant donné que j’ai décidé de prendre les choses en main.

28 ans de calvaire

Lorsque j’étais ado, j’aurais dû faire de l’orthodontie. Mon cas était et est toujours complexe. Mes parents n’ayant pas trop les moyens, le dentiste de la famille de l’époque décida que pour cacher la misère, un bridge posé sur le maxillaire supérieur ferait l’affaire. Le résultat était très moyen. Les dents n’étaient toujours pas alignées ce qui était entièrement normal vu que ma mâchoire est bien trop étroite. De plus, la réalisation n’était pas au point ce qui m’a valu 2 abcès, 1 kyste et des gingivites à répétition, sans parler du côté esthétique. Je suis de nature quelqu’un de souriant et j’ai pu en faire abstraction, mais me regarder en photo est, depuis la pose de ce bridge, une épreuve. Les travaux sur mes dents m’ont aussi bien traumatisé par rapport aux visites chez le dentiste.

Le résultat était un compromis, mais probablement aussi la moins bonne idée que mes parents aient pu avoir concernant ma santé. Après, je ne leur jette pas la pierre. En avant pour l’avenir.

Le plan de traitement

J’avais déjà consulté un premier chirurgien, il y a à peu près 10 ans de ça. Celui-ci m’avait… fait prendre mes jambes à mon cou : 2 chirurgies, implants, corriger le nez,… J’ai eu la peur de ma vie, ne réalisant pas que tous ces éléments étaient liés. Moi, je voulais juste les dents droites et puis un point c’est tout.

Avec les années, la situation ne s’est évidemment pas arrangée toute seule. Commençant à souffrir de plus en plus de craquements de la mâchoire, de douleurs à la mâchoire et aux cervicales, ne supportant plus tout mon profil dans un miroir, j’ai décidé d’à nouveau consulter, sur les bons conseils d’une amie (je la remercie encore).

Une fois le rendez-vous pris, le diagnostic du chirurgien et de l’orthodontiste, fût assez rapide. En même temps ma situation se voit comme le nez au milieu du visage (hu hu).

Vous aurez besoin de :

Une expansion de la mâchoire du haut

Un avancement de la mâchoire du bas

Peut-être un repositionnement de la mâchoire du haut

Peut-être une génioplastie et une rectification de la cloison nasale

J’ai failli m’encourir, mais au fond de moi, je savais déjà tout ça. Donc, je suis restée et j’ai même fait en sorte pour que tout aille au plus vite.

Le retrait du bridge

Début décembre, mon dentiste m’a fait retirer le bridge et un chirurgien m’a extrait deux des dents sous le bridge qui étaient, à cause de la mauvaise conception de celui-ci, dans un piteux état. Je redoutais ce moment depuis toute ma vie. Mon passage chez le chirurgien fût bref, mais intense. J’ai tremblé tout le long et le chirurgien s’est montré tellement détaché que j’ai eu l’impression de ne pas être là. Pour lui, j’étais une patiente et pas une traumatisée de la médecine dentaire. Heureusement que j’avais le doudou qui m’avait été confié par mon mari pour ne pas craquer.

Les prochaines étapes

Le bridge a été retiré et depuis, je dors mieux. Oui, il me manque des dents et ça, ce n’est vraiment pas bon pour mon moral. J’ai l’impression d’avoir pris 20 ans d’un coup même si, je sais que c’est pour un mieux.

Fin janvier, l’orthodontiste me posera les plaquettes du bas. Cette étape-là me rajeunira.

Début février, c’est parti pour la première chirurgie, l’expansion du maxillaire supérieure avec une ostéotomie et la pose d’un appareil à appui osseux. Je vous épargne les détails, mais si ça vous intéresse, il y a beaucoup de vidéos sur Youtube qui décrivent et montrent la procédure sous tous ses angles. Âmes sensibles, abstenez-vous :-).

À propos de l'auteur

Fashiongeekette

Quadra et j'aime ça, parce que les quadra c'est le pouvoir - Bruxelloise - Addict aux produits de beauté - Passionnée de mode - Amoureuse de son Big et de sa Pitchoun

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