Il y a des jours comme ça, on passe par des réflexions plus ou moins profondes. Je ne sais pas si c’est la chaleur ou justement, la chaleur qui retombe et la (toute relative) fraîcheur de la nuit, qui me rafraîchit l’esprit et m’insuffle ce petit élan d’inspiration. Il est vrai que je ne suis pas très présente par ici ces jours-ci. Les raisons sont, comme toujours, multiples et toujours très justifiées. Oui, sauf que je n’aime pas cette absence. Car j’aime blogueur ! Oui, j’aime ça !  Mais je manque de temps, enfin c’est ce que je crois…

Pour rappel, j’ai démarré ce blog quand j’ai appris que j’étais atteinte de polyarthrite. J’étais en arrêt maladie, j’avais du temps libre et j’avais besoin de me changer les idées. J’avais envie de parler de tout et de rien, mais surtout, pas trop de ma fichue maladie. Au début, ce fut difficile et maintenant, je n’en parle plus vraiment. Pourtant, la petite garce est encore la et bien la. Mais voila, ce blog est devenu autre chose que mon défouloir face à la sorcière. C’est devenu une petite partie de moi-même et je tiens à le bichonner.

En regardant de plus près, je suis perfectionniste pour certaines choses, mais pas pour tout. Ce blog, par contre, fait partie de ces choses que j’ai peur de manipuler de peur de le casser. Peur d’écrire des choses futiles et pas très originales, qui finalement ne seraient que le reflet de moi et n’apporteraient rien à personne. Et ça, je n’aime pas, ne rien apporter à personne. Entendons-nous, j’écris pour moi, pour m’exprimer, mais surtout pour partager et échanger. Parfois ça marche, parfois c’est un bide et ça, c’est la dure loi du blogging. Mais avec le temps et l’âge (parole de vieille), j’ai appris à relativiser.

Depuis des mois, j’ai envie d’écrire tous le temps. Ce ne sont pas les idées d’articles qui manquent. Je ne vous parle même pas de la 50-aine de vernis qui traîne sur mon bureau et qui ne demande qu’à être testée et swatchée, pour notre plus grand plaisir. Oui, mais voila, le temps, le temps, toujours ce fichu temps ! Et puis surtout, la recherche de la perfection. Car je lis d’autres blogs évidemment et quand je vois ce que je fais, je ne suis pas fière. Et à force de refaire encore et encore, on finit par ne plus rien publier… faute de temps.

Mon homme me le dit souvent : « tu es le grand lapin blanc », « tu es trop stressée » ou encore « prend ton temps ». Et il a raison, car prendre mon temps, c’est quelque chose que j’ai énormément de mal à le faire. La faute à qui ? A moi, surement. Mon éducation, mes valeurs. Arriver en retard est quelque chose d’inconcevable pour moi. Du coup, ma vie est devenue un véritable retro-planning. Ma journée est une accumulation de deadlines, même les weekends… Et ça, c’est éreintant.

Cette semaine, ma Pitchoun d’amour a trouvé refuge chez sa Marraine car qui dit « grandes vacances » dit « trouver des occupations pour ces enfants ». Non, je n’ai pas 65 jours de congés par an… Du coup, ma puce fait des stages et passes quelques jours dans la famille. C’est très chouette et elle s’amuse comme une petite folle. Cette semaine est donc très spéciale, car la seule contrainte que nous avons, mon Big et moi, c’est d’arriver à temps au boulot. Et puis voila. Du coup, je ressens moins, le tic tac en moi. La bombe à retardement est un peu mise sur pause, mais la pause ne sera que de courte durée.

Car le grand lapin blanc, c’est moi, oui, oui, c’est bien moi ?

Et pour vous, le temps est-il une obsession ou vous laisse-t-il de marbre ? 

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À propos de l'auteur

Fashiongeekette

Quadra et j'aime ça, parce que les quadra c'est le pouvoir - Bruxelloise - Addict aux produits de beauté - Passionnée de mode - Amoureuse de son Big et de sa Pitchoun

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