Le coiffeur et moi, c’est une histoire d’amour et de haine mal conjuguée. En effet, je n’y vais pas souvent mais quand j’y vais, je suis, en général, heureuse du résultat. Mais le moment à passer n’est pas vraiment des plus agréables. J’avoue ne pas comprendre ces femmes qui considèrent le salon de coiffure comme un endroit de détente. Ce n’est pas le cas !

Tout d’abord, vous y passez un temps énorme. Pour mon balayage, coupe, brushing et petite épilation des sourcils, c’est un minimum de 3 heures que j’y passe. Alors 3 heures sur un weekend qui en compte 48, dont 32 heures en état d’éveil, ça fait quand même 10%, c’est énorme !

Ensuite, ce qu’on vous fait subir n’est pas franchement agréable, reconnaissons-le. Tout commence par les évaluations des divers corps de métier :

  • Le coiffeur : « Ils sont longs… » Sans blague. « Ils était temps… » Hum, pourquoi ? Je ne répond jamais à ce genre de provocations gratuites. Je suis là et c’est le principal.
  • La coloriste : « Ils sont longs… » Ah toi, aussi tu vas t’y mettre ? « C’est quand la dernière fois qu’on vous a fait le balayage? » Traduisez par : « Ta repousse, ma grande, ça fait Courtney Love et c’est moche. » Pareil, je fais la sourde-oreil et ignore toutes ces ignominies.
  • L’esthéticienne : « vous en avez beaucoup… » Bein oui ma vieille, je n’ai pas l’art de la pince à épiler dans les doigts comme toi, donc plutôt que de faire n’importe quoi, j’élimine l’essentiel et je te laisse le travail de pro.

Puis vient la torture physique extrême que l’on vous inflige:

  • Pour le balayage on vous mets des produits brûlants sur la tête, qu’on fait cuire à l’aide d’une lampe pendant un long moment. Les émanations sont tellement fortes qu’on a l’impression d’être radioactive à la fin.
  • Les sièges des bacs de rinçage ne sont jamais confortables et c’est le torticolis garantis, surtout si vous prenez un soin.
  • La qualité des magazines est très variable. Si le personnel vous prend de haut vous n’aurez droit qu’aux vieilleries de 6 mois.
  • L’épilation, ça c’est le summum. Certes, je ne suis pas obligée mais quand-même. Je choisis donc l’option cire avec beaucoup de courage mais l’esthéticienne s’obstine systématiquement à faire « les finitions » à la pince. Résultat : j’ai les yeux bouffi comme si je venais du subir une attaque aux gaz lacrymogène.
  • La coupe et le brushing, c’est pas mal non plus. Le coiffeur vous fait adopter tout un tas de poses plus élégantes les unes que les autres et évidemment, interdiction formelle de bouger, sinon, cette votre coupe qui en prend pour son grade. Pour le sechage, c’est encore votre cuire-chevelu qui cuit et votre coiffeur se fait un plaisir de vous cramer la tête.

Ce qui est dure à gérer aussi, ce sont les interactions humaines.

Non, je ne suis pas sociopathe, très loin de la, mais le niveau d’interactions requis dans un salon de coiffure est tout de même affligeant. Je ne suis pas bavarde et raconter ma vie, parcequ’il faut meubler, ce n’est pas mon truc. Alors raconter à la coloriste comment ma fille a grandie et qu’elle va à l’école et ca grandit vite, non merci. Mes voisines se laissent aller joyeusement à cet exercice des plus hypocrites, mais je n’y arrive pas.

Pour terminer, le coup de massue final, c’est la note : Alors, cela fera 175 EUR Madame. Gloups. Et oui, il faut souffrir pour être belle, et payer aussi et subir…

Finalement, le coiffeur, j’aime bien quand c’est fini, car mes cheveux revivent mais l’opération ne m’est vraiment pas agréable. Bien-sûr, je pourrais opter pour une version plus light et me contenter d’une coupe brushing, mais je n’aime pas les choses faite à moitié et le balayage illumine vraiment ma chevelure.

Sur ce, je vais tenter de prendre un rendez-vous pour demain, parceque je le vaut bien 😉

Et vous, la séance au salon de coiffure, vous la vivez comment et vous y aller avec quelle fréquence ?

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À propos de l'auteur

Fashiongeekette

Quadra et j'aime ça, parce que les quadra c'est le pouvoir - Bruxelloise - Addict aux produits de beauté - Passionnée de mode - Amoureuse de son Big et de sa Pitchoun

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