Celles qui me suivent régulièrement le savent peut-être ou pas, peu importe d’ailleurs, mais je suis atteinte de polyarthrite rhumatoide. J’ai été diagnostiquée l’année dernière au mois de Décembre, le jour de l’anniversaire de mon Big d’amour. Je ne suis pas prête d’oublier ce jour-la. Bref, depuis, je suis suivie par un excellent rhumatologue, qui a pris mon problème très au sérieux. J’ai droit à un bon traitement sophistiqué composé d’anti-TNF et de methotrexate. Depuis, sur papier, mes paramètres s’améliorent considérablement. Malheureusement, dans la pratique, les douleurs sont encore importantes, sans parler de la fatigue qui frappe quand elle en a envie !

Bref, c’était pour vous situer la situation. J’ai eu une petite fille en Avril 2007. La grossesse était normale mais un peu lourde quand-même. Rien avoir avec ces femmes enceintes speedées qui font des trucs de malade avec leur gros ventre. D’un autre côté, j’étais en train de déménager 1 mois avant l’accouchement et j’ai travaillé jusqu’à l’avant-veille de l’accouchement, qui est venu avec 10 jours d’avance, il est vrai.

Nous avions toujours envisagé d’en avoir 2 mais voila, avec la première, la vie n’est pas si simple que cela. Y’a des weekend ou nous morflons. Maintenant qu’elle a 3 ans, ça va vraiment beaucoup mieux mais avant, c’était une autre histoire. Je ne vous parle même pas des 4 premiers mois qui ont été un calvaire sans nom pour cause de coliques inexpliquées. Pitchoun dormait à peine en journée. 1/4 heure par ci, 1/4 heure par la. J’étais exténuée, un vrai zombie. Et j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre.

Donc, un deuxième enfant, nous parait une chose impossible, d’un point de vue, gestion de l’énergie. Je sais, cela peut paraître lâche et peu courageux. Mais, faire un deuxième alors qu’on est déjà à bout de souffle avec le premier, ce n’est rendre service à personne. Et maintenant que je sais que je suis malade et que je prend un traitement qui exclu d’office une grossesse, à moins de l’interrompre, ce n’est plus du tout à l’ordre du jour. Pour conclure, notre maison n’a que 2 chambres et celle de Pitchoun est déjà suffisamment petite que pour ne pas envisager d’y installer un petit frère ou une petite soeur. Nous pourrions emménager le grenier, mais une fois de plus, il faudrait beaucoup de temps et surtout beaucoup d’argent.

Donc, un deuxième enfant c’est pas possible.

Oui, mais voila, aujourd’hui, cela me pèse. Car, ma fille est là et je vois que cela lui ferait du bien d’avoir un petit frère ou une petite soeur. Moi-même j’ai grandie enfant unique et des fois, je m’ennuyais sévèrement. J’avais une tonne de jouets pour compenser. Je n’ai pas envie que ma fille grandisse seule. J’aimerais qu’elle ai un petit frère ou une petite soeur, pour grandir ensemble, pour partager des choses, pour se faire des confidences. Pour un tas de raisons que je n’arrive pas à expliquer. Ce qui rend les choses encore plus dur, c’est qu’autour de moi, ça accouche dans tous les sens. Et beaucoup de gens qui ont eu leur premier à la même période que moi, ont déjà fait leur deuxième. Bein oui, c’est normal…

Moi, j’en souffre. Je me sens ridicule avec mes petits problèmes de santé et nos considérations pratiques face à ce désir de donner un petit frère ou une petite soeur à ma petite pitchoun. Elle vaut plus que cela. Est-ce que je le veux pour moi ou pour elle ? Sincèrement, je ne peux pas réponde à cette question. Sûrement un peu des deux.

Donc, maintenant, il faut que je fasse une croix, que je vende toutes les affaires de bébé de Pitchoun histoire de définitivement bannir cette idée de ma tête et passer à autre chose. La vie à trois peut-être merveilleuse, je n’en doute pas. Je dois l’accepter, sans le regretter, car c’est le choix de la raison, qui le meilleur pour tous le monde.

Mais voila, ça fait mal…

À propos de l'auteur

Fashiongeekette

Quadra et j'aime ça, parce que les quadra c'est le pouvoir - Bruxelloise - Addict aux produits de beauté - Passionnée de mode - Amoureuse de son Big et de sa Pitchoun

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